Débats économiques

Pour l'OCDE, "Les économies en développement continuent à croître plus rapidement que les pays plus avancés. En 2010, la part des pays non membres de l’OCDE dans le PIB mondial a dépassé celle des pays de l’OCDE. Depuis sa première édition en 2010, la publication annuelle des Perspectives du développement mondial étudie les tendances du processus de "basculement de la richesse", révélatrices du poids économique croissant des pays en développement dans l’économie mondiale. La montée en puissance de la Chine a donné une impulsion à ce "basculement de la richesse", ce qui a aussi eu des retombées positives sur les économies en développement qui approvisionnent la Chine en produits issus de ressources naturelles et en biens intermédiaires. Toutefois, en dépit de l’accélération de leur taux de croissance depuis 2000, le revenu par habitant des pays en développement – y compris de nombreux pays à revenu intermédiaire – n’atteindra pas d’ici 2050 le niveau de celui des pays développés. Stimuler la croissance de la productivité dans les pays à revenu intermédiaire pourrait avoir pour effet d’infléchir cette tendance, et c’est là la thématique centrale de ce rapport. En même temps, une telle croissance doit être inclusive pour qu’une réelle convergence des niveaux de vie puisse s’opérer."

Paris, 17.02.2014. Parmi plusieurs manifestes et autres documents d'interpellation rendus publics à l'approche des élections européennes, signalons le Manifeste pour une Union politique de l'euro à l'origine duquel figurent notamment Daniel Cohen, professeur à l'Ecole normale supérieure et à l'Ecole d'économie de Paris; Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques ; Philippe Frémeaux, président de l’institut Veblen ; Bruno Palier, directeur de recherches au CNRS, Sciences Po ; Thierry Pech, directeur général de Terra Nova ; Thomas Piketty, directeur d’études à l'EHESS, professeur à l’Ecole d’économie de Paris ;Jean Quatremer, journaliste; Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, directeur d’études à l’EHESS,...

A l'initiative de la journaliste Isabelle de Laminne (La Libre Belgique), cinq économistes ont été invités à formuler des propositions à destination des décideurs politiques. Il s'agit de Micael Castanheira, Bruno Colmant, Etienne de Callataÿ, Alexandre de Stréel et Pierre Pestieau.

CEPS, 10.07.2013. "The crisis in the eurozone has had a dramatic impact on the economic and social fabric of European countries. However important it may be, the economic dimension is only the symptom of a broader problem. The crisis is primarily political in nature. Lorenzo Bini Smaghi argues in this book that the crisis reflects the inability of western democracies to solve problems that have been building for over two decades. He finds that democratically elected officials are loathe to take unpopular decisions that could jeopardise their re-election. Emergency thus becomes the engine of political action, and the justification for corrective measures vis-à-vis the voters. As a consequence, the cure in the form of austerity, administered belaatedly and under pressure from the markets, becomes even more painful and unpopular, giving rise to populist movements and endangering democracy itself."

D'après la Fondation Bertelsmann : "The current global financial and economic crisis has provoked widespread debate in market economies around the world about how to regain a balance between profit and liability, efficiency and equity and between growth and social-ecological justice in national economic and social orders. Against this background, many, in particular in Europe, have become interested again in the social market economy model as a framework for responsible capitalism. (...)"