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Nouvelles du CRAIG

Parlement wallon et Parlement de la Communauté française - audition sur le Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance

Ce 4 décembre 2013, B. Bayenet, professeur à l'ULB et vice-président du CRAIG, a été auditionné lors de la réunion conjointe de la Commission des affaires générales, de la simplification administrative, des fonds européens et des relations internationales du Parlement wallon et de la Commission des Relations internationales et des Questions européennes, des Affaires générales et du Règlement, de l'Informatique, contrôle des communications des membres du Gouvernement et des dépenses électorales du Parlement de la Communauté française. 

 

Voeux aux autorités religieuses (janvier 2011)

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Voeux aux autorités religieuses

Palais de l'Elysée  - Vendredi 7 janvier 2011

Monsieur le Cardinal,
Monsieur le Métropolite,
Monsieur le Grand Rabbin,
Monsieur le Président du Consistoire Israélite de France,
Monsieur le Pasteur,
Monsieur le Président du culte musulman,
Monsieur le Recteur de la Mosquée de Paris,
Monsieur le Président de l'Union Bouddhiste de France,
Excellences,
Messieurs les représentants, en France, des églises d'Orient
Madame le Ministre d'État,
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,

Il y a une semaine jour pour jour, des hommes et des femmes, qui quelques instants auparavant étaient encore prosternés dans la prière, ont été sauvagement assassinés, leurs corps déchiquetés par les éclats d'une bombe meurtrière.
C'était à Alexandrie, la nuit du 31 décembre dernier, sur le parvis de l'église de Tous les Saints.
Ces hommes et ces femmes,  accompagnés parfois de leurs enfants,  se préparaient spirituellement  à l'une des principales fêtes du monde chrétien, Noël.
Une fête que le calendrier orthodoxe célèbre à treize jours de distance de notre calendrier grégorien.
Alors même que nous entrions dans le nouvel an, ils vivaient l'Avent.
C'est aujourd'hui,  date du Noël Copte, que ces hommes et ces femmes auraient dû se retrouver en
famille, dans cette église désormais ensanglantée, pour célébrer la Nativité.
J'ai, croyez-le bien, en ce moment-même, une pensée très douloureuse pour leur mémoire à laquelle je tiens à rendre devant vous un ultime hommage.
Ils s'apprêtaient à fêter la naissance du Christ, la fureur d'un kamikaze les a condamnés à mort.
Ils venaient de recevoir et de se donner la Paix, ils ont été tués à l'arme de Guerre.
Leur crime ?
Pratiquer leur religion ;
Leur crime ?
Fêter la naissance d'un « Sauveur » qui pour les uns, n'est pas le Messie et qui pour les autres, n'est
pas le Prophète.
Leur crime ?
Appartenir  à  une  minorité  religieuse.  Une  minorité  très  ancienne,  une  minorité  qui  conserve
pieusement la mémoire du christianisme des premiers siècles, un christianisme bouillonnant et encore clandestin. Le christianisme des Actes des Apôtres, des Lettres et des Epitres. Une minorité qui depuis bientôt  deux mille  ans,  participe à l'immense  richesse culturelle  et  humaine  d'un pays  lui-même millénaire. Un pays où est apparu, pour la première fois dans l'Histoire de l'Humanité, il y a de cela trente trois siècles, l'idée de Monothéisme. Un très beau, un très grand pays : l'Egypte.
Cette minorité, c'est bien évidemment la communauté Copte qui tire son nom même du nom de son pays, l'Égypte.
Communauté dont  je tiens à saluer,  aujourd'hui,  la présence des représentants,  ici  à l'Elysée,  pour cette cérémonie de voeux hélas assombrie par ces drames.
Une communauté à laquelle je veux présenter non seulement  mes condoléances personnelles,  mais celles de la France.
La France a été fortement émue par ce drame atroce le soir de notre Saint-Sylvestre mais la France est aussi inquiète car la tuerie d'Alexandrie n'est malheureusement pas un acte isolé.
Des  évènements  tout  aussi  monstrueux  ont  semé,  depuis  quelques  semaines,  la  consternation  au Moyen-Orient.  La veille même de l'attentat  d'Alexandrie,  le 30 décembre,  une dizaine de bombes déposées devant des maisons chrétiennes de Bagdad ont semé la mort et l'effroi.
Dans  la même  ville deux mois  plus  tôt,  un commando d'Al-Qaïda prenait  d'assaut  la Cathédrale syriaque  de  Bagdad et  exterminait,  il  n'y a  pas  d'autre  mots,  parfois  à  l'arme  blanche,  plus  de cinquante  personnes.  Les  victimes,  qui  dans  ce  cas  s'apprêtaient  à  fêter  la  Toussaint,  étaient essentiellement des femmes et des enfants. Il semble que chaque fois le calendrier liturgique ait été soigneusement consulté par les terroristes. Il ne leur suffit pas de tuer des fidèles, il faut aussi qu'ils soient assassinés les jours de fête.
Chacune des religions que vous représentez ici a ses martyrs et chacun les révère ou les célèbre selon ses rites.
Dans chacune des religions que vous représentez ici, des hommes et des femmes ont sacrifié leur vie pour défendre leur foi et par là leur liberté de croire.
Chacune des religions que vous représentez a ses martyrs, a été persécutée et l'on a aussi, trop souvent hélas, persécuté en son nom.
Si je pouvais, ici, utiliser le mot de martyr, alors je dirais que les martyrs d'Alexandrie ou de Bagdad ne sont pas uniquement des martyrs coptes, syriaques, ou maronites.
Ils sont collectivement nos martyrs.
Ils sont les martyrs de la liberté de conscience.
Les Français n'acceptent pas, la France n'acceptera jamais que l'on puisse impunément prendre des innocents en prière pour cible d'un terrorisme délirant.
Au nom de la France je condamne ces crimes avec la plus grande fermeté et la France les condamnera demain depuis toutes les tribunes que lui offrent le droit international et son rang dans le Monde.
Aucun être humain ne peut accepter que l'on massacre un autre être humain pour ce qu'il est, pour ce qu'il croit. S'en prendre à une vie innocente c'est s'en prendre à l'Humanité toute entière.

Ainsi,  devant ce déchaînement  d'une violence aveugle mais diaboliquement  orchestrée,  je le dis ici avec émotion et avec fermeté,  en ce matin d'un jour particulier pour la communauté copte,  en me tournant  vers  le  représentant  de  Patriarcat  copte  d'Alexandrie,  cher  Père  Lucas  Guirguis,  pour l'assurer,  en  votre  nom à  tous  et  bien  au-delà de  ce  lieu,  de  notre  solidarité :  dans  l'église d'Alexandrie, c'est toute la Communauté des hommes qui a été frappée ; c'est la Civilisation humaine qui a été défiée.

Oui, le sort des chrétiens d'Orient nous concerne tous parce qu'il symbolise, bien au-delà des chrétiens et  bien  au-delà  de  l'Orient,  les  enjeux  du  monde  globalisé  dans  lequel  nous  sommes  entrés, irréversiblement.
La France est émue, la France est inquiète. Pour autant, la France ne se contente pas de déplorer, elle agit.
Dès le lendemain de l'attentat du 31 octobre contre l'église syriaque de Bagdad, le gouvernement a
organisé  l'accueil  de  cent  cinquante  chrétiens  irakiens  blessés  dans  l'attentat.  La  France  n'avait d'ailleurs  pas  attendu  ces  drames  pour  porter  secours  aux  chrétiens  d'Orient.  Dès  2007,  le gouvernement  français avait  permis  à des hommes  et  des femmes  directement  menacés  de quitter l'Irak. Ils ont été plus d'un millier à en bénéficier.
Mais il faut y prendre garde, nous ne pouvons pas non plus admettre et donc faciliter ce qui ressemble de plus en plus à un plan particulièrement pervers d'épuration religieuse du Moyen-Orient. En Irak comme en Egypte, les chrétiens d'Orient sont chez eux et ils sont là pour la plupart depuis 2000 ans.
Nous ne pouvons pas accepter que cette diversité, humaine, culturelle et religieuse qui est la norme en France, en Europe et dans la plupart des pays occidentaux disparaisse de cette partie du monde.  Les droits qui sont garantis, chez nous, à toutes les religions, doivent être réciproquement garantis dans les autres pays.
Chaque État, chaque civilisation, chaque société a ses lois, ses principes et ses règles de vie commune mais il existe aussi des principes universels auxquels la très grande majorité des États du monde a souscrit. Ces principes garantissent, comme le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.

Pourtant, au Pakistan, une mère de famille a été récemment condamnée à mort.
Pourquoi ? Elle est pauvre et chrétienne, c'est une ancienne intouchable.
Son nom, retenez-le bien : Asia BIBI.
Son crime ? Avoir bu dans le verre de sa voisine, qui a vu là un geste impur, un blasphème.
Oui, il existe au Pakistan une loi qui punit le blasphème. Cette femme a été condamnée. Des voix se sont élevées dans son propre pays pour dénoncer cette condamnation. Mais la tête d'Asia BIBI a été mise à prix par des extrémistes.
Si elle est libérée, elle risque encore la mort.

La communauté musulmane de France elle-même est d'ailleurs la première horrifiée, je le sais, par les crimes que l'on commet au nom de l'Islam.
Je veux remercier tout personnellement le Recteur Boubakeur pour les mots très clairs, très fermes et d'une très grande bonté qu'il a prononcés à la suite de l'attentat d'Alexandrie.
Permettez-moi aussi de saluer l'initiative du Conseil Français du Culte musulman et de son Président Monsieur Mohamed Moussaoui qui a dépêché une délégation pour assister à la messe du Noël Copte en signe de solidarité. Messe à laquelle assiste également le ministre de l'intérieur.
Les réactions unanimes dans le monde musulman - y compris de la part  de gouvernements ou de mouvements dont la modération n'est pas toujours la principale caractéristique - témoignent du rejet massif de ces attaques lâches et barbares qui ont aussi pour but, ne soyons pas aveugles, de déstabiliser les pays où elles ont lieu.
La religion, la tradition, l'histoire du monde musulman montre qu'il a toujours toléré, parfois même accueilli et protégé ceux que le Coran lui-même appelle les « gens du livre ».
Faut-il rappeler que ce monde musulman a accueilli et protégé les juifs et les marranes qui fuyaient une Europe sur laquelle s'étendait l'ombre redoutable de l'Inquisition.
Moins loin de nous,  il n'est pas inutile d'évoquer,  surtout dans les circonstances actuelles,  le geste plein de noblesse de l'émir Abdelkader volant au secours des chrétiens maronites de Damas.
Les résultats d'un sondage publié avant-hier dans un grand journal du soir et qui montrent qu'un trop large tiers des Français et des Allemands interrogés considèrent les musulmans comme une menace me préoccupe et ne peut que préoccuper les hommes et les femmes de bonne volonté.
Si telle religion est irrationnellement perçue, chez nous, comme une menace, nous devons combattre cette réaction irrationnelle par la connaissance mutuelle et par la compréhension de l'Autre.
L'Islam n'a évidemment rien à voir avec la face hideuse de ces fous de Dieu qui tuent aussi bien des chrétiens  que des  juifs,  des  sunnites  que  des  chiites.  Le  terrorisme  fondamentaliste  tue  aussi  des musulmans.
Nous le savons bien. Vous le savez parfaitement bien vous, hommes de foi et de sincérité, mais nous devons  le dire et  le répéter  inlassablement  si  nous  ne voulons  pas  que les  opinions  occidentales, sincèrement émues par ce massacre des innocents,  ne s'enferment  dans la défiance, dans la peur et dans l'amalgame.

Les menaces qui ont visé, il y a quelques jours, les églises coptes de France sont inadmissibles et j'ai demandé au gouvernement de les prendre très au sérieux. Un dispositif de sécurité a été pris pour que les célébrations du Noël copte qui concernent plusieurs dizaines de milliers de fidèles se déroulent dans la paix et la sérénité indispensables.
Ce qui vaut pour le Noël Copte aujourd'hui vaut bien évidemment pour tous les lieux de cultes qui se trouvent sur le territoire et donc sous la protection de la République.
Sans aller, heureusement, jusqu'à des évènements aussi tragiques que ceux auxquels je viens de faire allusion, chaque fois qu'un cimetière est profané, chaque fois qu'une synagogue, une mosquée ou une église sont l'objet d'actes de vandalisme ou d'insultes, les auteurs de ces actes seront recherchés, jugés et punis. Et je veux dire ici, notamment à nos amis et à nos compatriotes musulmans, combien je suis scandalisé par les actes dégradants qui ont eu lieu dimanche dernier sur le chantier de la mosquée de Nogent-le-Rotrou. Ces actes, j'en m'y engage, ne resteront pas impunis."
Je vais être ici très clair sur les principes et rappeler la Loi, la Loi française, celle qu'il convient de respecter si l'on veut pouvoir vivre librement sur notre sol, que l'on soit français ou étranger.
Le principe, il peut être compris de tous ; chacun doit pouvoir, en France, prier le Dieu de son choix, celui-là même que l'on invoque dans le secret de son for intérieur, qu'il soit celui de ses ancêtres ou celui que l'on a choisi par la conversion.
Chacun doit pouvoir, en France, prier dans la paix, la sécurité et dans la dignité. La Prière ne fait pas de bruit, la Prière n'offense ni n'agresse personne.
Chacun doit évidemment avoir le droit, en France, de ne pas prier.
Chacun a évidemment le droit, en France, de proclamer n'avoir « ni Dieu ni Maître ».
Chacun a évidemment le droit en France de professer les fameux maîtres du soupçon, ces penseurs qui comme  Nietzsche,  Marx  ou  Freud,  bousculèrent  bien  des  certitudes  et  parfois  ébranlèrent  des convictions que l'on croyait solides.
Chacun a le droit en France de perdre la foi, de la trouver ou de la retrouver.
Mais attention, que la liberté de culte et donc la liberté de conscience soient simplement menacées et c'est l'édifice républicain lui-même qui vacille.
La liberté de culte et son corollaire immédiat, la liberté de conscience sont au même titre que la liberté d'expression et d'opinion, consubstantielles à la Démocratie.
Personne en France ne s'y attaquera sans trouver en face de lui, l'Etat et le Peuple français lui même.
Ma conception de la laïcité est simple. Elle peut être, je crois, admise et comprise par tous ;
Une République laïque assure à chacun, dans le respect d'une neutralité absolue, le droit de pratiquer sa foi, le droit de croire ou de ne pas croire.
Une République laïque assure à chaque culte et  à chaque fidèle la sécurité sans laquelle il  lui  est impossible de vivre pleinement sa foi.
Une République laïque entretient un dialogue permanent avec les religions pratiquées sur son sol de façon à les entendre, et parfois, pourquoi pas, à les écouter.
Comme si les religions n'avaient rien à nous dire sur le monde dans lequel nous vivons ?
Comme si les religions n'avaient rien à nous dire sur la société que nous construisons ?
Aucune religion ne dictera jamais sa conduite à la République mais en quoi la République serait-elle menacée d'écouter ce que des hommes et des femmes de Dieu ont à lui dire ?
La République serait-elle menacée d'entendre ce que peuvent avoir à lui dire savants, philosophes et sociologues ? Cette idée ne viendrait à l'esprit de personne. Alors pourquoi cette volonté d'exclure du simple débat public ceux qui cherchent une réponse dans la transcendance divine ?
Comment peut-on réclamer, avec raison d'ailleurs, le dialogue à tous les étages de la société et décider qu'il faut enfermer les croyants dans leurs églises, leurs synagogues, leurs temples et leurs mosquées pour ne les autoriser à en sortir que comme des citoyens indifférenciés ?
Qui peut prétendre que l'on ne peut pas être l'un et l'autre en même temps?
La République n'intervient  que lorsque des  pratiques,  présentées  souvent  à tort  d'ailleurs  comme religieuses,  portent atteinte à d'autres principes démocratiques comme la simple dignité humaine et celle des femmes en particulier.
La République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans son autorisation mais cela implique, bien évidemment, que la République tienne aussi ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes.
La République protège de ses lois et de son autorité les religions et l'exercice des cultes mais là encore soyons très clairs, la République ne laissera jamais aucune religion, quelle qu'elle soit, lui imposer sa loi.
De cette République juste, laïque et protectrice, je suis le garant.
De cette République-là, je serai le rempart.
La relation entre l'Etat et les religions est encadrée par une loi vieille de plus d'un siècle. La loi de 1905.  Personne ne la conteste,  même  si  certains  de nos  concitoyens,  dans  les  trois  départements d'Alsace et de Moselle, vivent, pour des raisons historiques, dans un autre cadre. En revanche, il ne faut  pas confondre la loi de 1905 avec les lois antireligieuses de 1793.  Aristide Briand n'est  pas Chaumette.
La République n'a pas à mener je ne sais quelle guerre contre Dieu et contre les croyants.
Mais puisque nous parlons de la loi, je tiens à faire référence, ici, à notre droit pénal qui qualifie de circonstances aggravantes un crime ou un délit motivé par l'appartenance de la victime à une religion déterminée.
Je  le  répète,  une  nouvelle  fois :  jamais  je  ne  tolèrerai  qu'en France,  on puisse  impunément  s'en prendre à un individu ou à des groupes d'individus en raison - si l'on peut appeler cela une raison - de leurs convictions religieuses ou de la pratique de leur foi.
Tous les fidèles que vous représentez ici, et je m'adresse encore une fois tout particulièrement  aux représentants  en  France  des  Eglises  d'Orient  en  raison  du  contexte  particulier  qui  est  le  nôtre aujourd'hui, sont placés sous la protection de la République sans distinction.

J'aurais sincèrement souhaité que cette cérémonie de voeux puisse se dérouler dans un autre climat, plus serein, plus apaisé, moins solennel peut-être, mais la gravité de la situation internationale et les menaces qu'elle semble vouloir faire peser sur certains de nos concitoyens m'a contraint à faire cette
mise au point, aujourd'hui devant vous.
Cela étant dit, permettez-moi de présenter à chacun d'entre vous et aux fidèles que vous représentez mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Que 2011 vous renouvelle les joies que vous apportent vos sacerdoces.
Qu'elle vous donne la paix de la réflexion et de la contemplation.
Qu'elle vous donne la force et l'énergie de ce service aux autres qui est au coeur même de vos vies.

Enfin, en ce 7 janvier, jour de Noël pour les coptes, permettez-moi de me tourner une dernière fois vers tous les représentants des chrétiens d'Orient qui nous ont fait l'amitié de leur présence, pour leur souhaiter par-delà le deuil, par-delà la douleur et par-delà la peine, un très beau Noël.

Il n'est pas d'autre jour, chez l'ensemble de tous les chrétiens d'Orient ou d'ailleurs, qui puisse porter davantage vers l'espérance.

Je vous remercie.

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