Ce 4 décembre 2013, B. Bayenet, professeur à l'ULB et vice-président du CRAIG, a été auditionné lors de la réunion conjointe de la Commission des affaires générales, de la simplification administrative, des fonds européens et des relations internationales du Parlement wallon et de la Commission des Relations internationales et des Questions européennes, des Affaires générales et du Règlement, de l'Informatique, contrôle des communications des membres du Gouvernement et des dépenses électorales du Parlement de la Communauté française.
L’Allemagne, l’un des pays où il est le plus facile d’immigrer
CIDAL - 06.02.2013. Face à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, l’Allemagne a réformé sa législation pour attirer des salariés du monde entier. Elle est aujourd’hui l’un des pays où les formalités administratives sont les plus légères, constate un rapport de l’OCDE. Pourtant, les mentalités et les habitudes peinent à changer chez les candidats comme chez les recruteurs.
Langue
Selon l’OCDE, l’Allemagne attire ainsi, rapporté à sa population, cinq à dix fois moins d’immigrés que la Grande-Bretagne, le Canada ou même le Danemark. Le principal obstacle est celui de la langue, que tous les candidats à l’immigration ne maîtrisent pas. Le gouvernement allemand vient d’ailleurs de mettre en place un programme de 140 millions d’euros pour soutenir l’apprentissage de l’allemand dans un certain nombre de pays européens.
PME trop timides
Selon le rapport, les PME allemandes sont également trop timides. Bien qu’elles soient les plus touchées par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, elles ne se tournent pas toujours spontanément vers l’étranger pour recruter. En outre, elles tendraient à exiger un niveau de langue très élevé de la part des candidats.
Nombreux obstacles levés
Malgré un chômage au plus bas et de vastes efforts de simplification administrative, l’Allemagne doit donc encore parfaire son image de pays propice à l’immigration. Mais elle est sur la bonne voie, montre le rapport.
Ainsi, il est plus facile qu’avant de faire reconnaître ses diplômes et qualifications pour travailler en Allemagne. Les délais de traitement des dossiers sont très courts. Et, pour les salariés qualifiés, les dossiers refusés sont très rares.
Quant aux ressortissants qualifiés de pays non européens, ils peuvent bénéficier depuis le mois d’août dernier de conditions très favorables à l’immigration grâce à l’introduction de la Carte bleue européenne. Il leur suffit désormais de justifier d’un salaire de 46 000 euros par an (33 000 dans les professions recherchées) pour bénéficier d’un permis de séjour et de travail.
AL
En savoir plus :
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www.bundesregierung.de/Content/DE/Artikel/2013/02/2013-02-04-gute-rahmenbedingungen-fuer-zuwanderung.html
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