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Nouvelles du CRAIG

Parlement wallon et Parlement de la Communauté française - audition sur le Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance

Ce 4 décembre 2013, B. Bayenet, professeur à l'ULB et vice-président du CRAIG, a été auditionné lors de la réunion conjointe de la Commission des affaires générales, de la simplification administrative, des fonds européens et des relations internationales du Parlement wallon et de la Commission des Relations internationales et des Questions européennes, des Affaires générales et du Règlement, de l'Informatique, contrôle des communications des membres du Gouvernement et des dépenses électorales du Parlement de la Communauté française. 

 

Kurgan-Van Hentenryk, G. (2010). Max-Léo Gérard. Un ingénieur dans la cité (1879-1955)

Kurgan-Van Hentenryk, G. (2010). Max-Léo Gérard. Un ingénieur dans la cité (1879-1955). Bruxelles: Presses universitaires de Bruxelles.

Présentation par l'éditeur (Presses universitaires de Bruxelles) 

xplorer plus d'un demi-siècle d'histoire de Belgique en brossant le portrait d'un acteur et témoin privilégié, tel est l'objet de cette biographie. 
Ingénieur issu d'une dynastie industrielle libérale liégeoise, passionné de politique et d'économie, Max-Léo Gérard a vécu un parcours à virages multiples. 
Cadre supérieur d'un groupe financier liégeois, haut fonctionnaire, secrétaire du roi Albert Ier, patron de presse, ministre des Finances, banquier, il évolue pendant plus de quarante ans dans les hautes sphères du pouvoir économique et politique. Homme de plume, animateur de réseaux de diffusion des idées libérales, il contribue activement à l'émergence des experts dans la prise de décision politique.
Des archives publiques et privées − dont les souvenirs de Max-Léo Gérard −, dévoilent nombre d'aspects inédits de sa carrière, qu'il s'agisse de sa collaboration avec Albert Ier au lendemain de la guerre 14-18, de sa reprise en main du quotidien libéral L'Indépendance belge, de son action dans la réforme du crédit et de l'administration des finances publiques pendant la crise des années trente, de son rôle dans l'ascension du groupe de Launoit, de sa participation à la politique dite " du moindre mal " pendant la deuxième guerre mondiale ou de son engagement dans la question royale.
Bon nombre de thèmes abordés relèvent d'une brûlante actualité. Ainsi, au fil de la vie de ce militant engagé depuis sa jeunesse, assiste-t-on aux vaines tentatives d'un parti libéral profondément divisé de reconquérir dans le système politique la position d'alternative qu'il a perdue depuis l'adoption du suffrage universel à la fin du XIXe siècle. Le rôle de la monarchie fait l'objet d'une réflexion permanente et de débats dont l'argumentation conserve une résonance surprenante, notamment dans les échanges de vues entre Max-Léo Gérard et son neveu Jean Rey, figure marquante du libéralisme wallon et de la construction européenne.

Source

Notre commentaire

Voici un ouvrage éminemment intéressant, émanant d’une historienne mais qui intéressera bien des économistes et autres observateurs de la vie politique, économique et sociale.

La personnalité étudiée, Max-Léo Gérard, a « un parcours à virages multiples » : cadre supérieur, haut fonctionnaire, secrétaire du Roi Albert Ier, patron de presse, ministre des Finances, banquier, militant libéral,… L’ouvrage est particulièrement riche grâce au fait que l’auteur a pu accéder à des archives publiques et privées parfois inédites. Un index particulièrement complet est à souligner et permet à chacun de retrouver les informations qui l’intéressent plus particulièrement. Les « Repères chronologiques », présents à intervalles réguliers, sont aussi d’une aide précieuse.

Outre une vision particulièrement riche sur l’histoire économique, politique et sociale belge de la première partie du 20e siècle, on notera également des références à de nombreuses institutions, sociétés savantes et organisations dont l’Association Belge des Banques, la Banque nationale de Belgique (bien évidemment…) et de nombreuses banques, le Comité du trésor et du Budget et de nombreux autres comités et commissions publiques et para-publiques etc. Deux institutions toujours très actives sont ainsi particulièrement citées : l’Institut Belge des Finances Publiques (7 mentions), dont il fut le fondateur, et la Société (devenue Royale) d’Economie Politique de Belgique (une dizaine de mentions), dont il fut un membre et conférencier actif.

Bref, un ouvrage tout à fait intéressant.

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