Présentation de la thèse de Maïté Maskens (ULB).
Résumé proposé sur le site de l'ULB :
Depuis une trentaine d’années, des Églises pentecôtistes portées par des communautés en migration ou issues de celles-ci ont fait leur apparition dans la capitale européenne. Leur implantation et leur succès grandissants vont de pair avec l’intensification des flux migratoires de ces trois dernières décennies en provenance d’Afrique sub-saharienne et d’Amérique Latine. Cette thèse entend explorer l’enchevêtrement entre l’expérience religieuse et le parcours migratoire des acteurs pentecôtistes euro-africains et euro-latinoaméricains à Bruxelles. Dans ces espaces, les convertis travaillent collectivement à réaliser la transformation encouragée par le scénario religieux qui consiste à appliquer le « plan parfait de Dieu » dans leur vie. Porteurs d’ambitions missionnaires, les fidèles donnent des contenus inédits à leur posture identitaire en redéfinissant la place qui leur est assignée dans le contexte de la Belgique postcoloniale. L’affiliation religieuse joue comme un marqueur de distinction, processus qui est particulièrement saillant dans le domaine de la sexualité et des rapports de genre entretenus à l’intérieur même des assemblées.
Interview de Maïté Maskens dans l'Agenda interculturel (novembre 2011) consacré au néopentecôtisme.